ACTIONS-RUE

Présentation de l'activité

Tout comme leur nom l’indique, les « actions-rue » consistent en des descentes fréquentes effectuées par les animateurs dans les endroits fréquentés par les enfants de la rue, lieux nommés « points de chute ».

Menées de jour ou en soirée, le but principal est d’établir une relation de confiance avec les jeunes, et par extension cela peut permettre souvent des entretiens ciblés.

En outre, elles permettent de garder le contact avec les jeunes, de découvrir de nouveaux arrivés comme de nouveaux points de chute, de faire des sensibilisations, de pratiquer des soins sur place et de donner une aide pratique si besoin.

Hebdomadairement, les actions-rues ont été réparties sur le mardi et le jeudi pendant cette année 2012. Sauf en de quelques rares occasions, le transport était assuré grâce à la Sœur Santina Sterni (sm) et son automobile, ce qui facilitait grandement l’accès aux points.

En général, c’est une seule équipe de 3 à 5 animateurs qui assuraient les actions-rue journalières. Cependant en cas de visites de partenaires ou d’amis qui voulaient également en faire partie, deux équipes étaient formées avec dans chaque groupe au moins un animateur expérimenté.

Les points de chute visités

Exclusivement menées à Dakar, dans la banlieue et dans le centre-ville, les actions-rue ont permis aux animateurs d’ajouter ou de retrancher plusieurs endroits de la liste des points déjà connus depuis 2011.

Ainsi au cours de cette année 2012, ce n’est pas moins de 10 grands points de chute qui ont été suivis tout au long de l’année par les animateurs, sans compter les quelques points recensés comme des points de nuit. Parmi eux, les lieux les plus connus et donc les fréquentés des enfants se nomment : Sandaga, Soumbédioune, « Poubelle », Stade, « Kër Laye Wade », « Pikine Souf Pont » ou encore Ponty et les Niayes.

Quoi de mieux que les chiffres pour donner une idée de la tâche accomplie. L’année qui vient de s’écouler a vu un total de 1930 rencontres au cours des actions-rue menées par les animateurs de Kër Nazareth. Évidemment le fait que les points visités sont fréquentés par quasiment les mêmes jeunes tout au long de l’année ne permet pas de recenser et par conséquent de chiffrer le nombre de jeunes connus du centre encore dans la rue.